Laboratoire Eau Environnement et Systèmes Urbains (Leesu)

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912.
titre
Time-varying microplastic contributions of a large urban and industrial area to river sediments
auteur
E. Dhivert, J. Pruvost, T. Winiarski, Johnny Gasperi, F. Delor-Jestin, Bruno Tassin, B. Mourier
article
, 2024, 347, pp.123702. ⟨10.1016/j.envpol.2024.123702⟩
titre
COVID lockdown significantly impacted microplastic bulk atmospheric deposition rates
auteur
Max Beaurepaire, Johnny Gasperi, Bruno Tassin, Rachid Dris
article
, 2024, 344, pp.123354. ⟨10.1016/j.envpol.2024.123354⟩
titre
Fate of nitrogen in French human excreta: Current waste and agronomic opportunities for the future
auteur
Thomas Starck, Tanguy Fardet, Fabien Esculier
article
, 2024, 912, pp.168978. ⟨10.1016/j.scitotenv.2023.168978⟩
titre
Supporting the Design of On-Site Infiltration Systems: From a Hydrological Model to a Web App to Meet Pluriannual Stormwater Volume Reduction Targets
auteur
Jérémie Sage, Emmanuel Berthier, Marie-Christine Gromaire, Ghassan Chebbo
article
, 2024, 29 (3), ⟨10.1061/JHYEFF.HEENG-6092⟩
titre
The role of turbulence in the deposition of intrinsically buoyant MPs
auteur
Marziye Molazadeh, Guilherme Calabro-Souza, Fan Liu, Bruno Tassin, Lorenzo Rovelli, Andreas Lorke, Rachid Dris, Jes Vollertsen
article
, 2024, 911, pp.168540. ⟨10.1016/j.scitotenv.2023.168540⟩

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Lâcher de déchets en Seine

par Daniel Thevenot - publié le , mis à jour le

Pourquoi ces scientifiques veulent lâcher 200 déchets dans la Seine, près de Rouen ?

Depuis un bac près de Rouen, plus de 200 déchets vont être déversés dans la Seine, le 23 mars 2018, pour déterminer la quantité de déchets qui arrivent en mer via le fleuve.

Pour la première fois, un projet scientifique nommé Macroplast va peut-être pouvoir déterminer la quantité de déchets venus de la Seine qui termine en mer. Comment ? Grâce au Laboratoire environnement eau et systèmes urbains (LEESU) et son lâcher de déchets, qui interviendra vendredi 23 mars 2018, près de Rouen (Seine-Maritime).

Depuis un bac, sur la Seine, les chercheurs vont mettre à l’eau 200 déchets (bouteilles, bidons, pots de fleurs…) préalablement ramassés sur les berges. « Nous n’allons pas ajouter des déchets à la pollution », rassure Cédric Fisson, du groupement d’intérêt public (GIP) Seine-aval de Rouen, qui suit de près cette étude. En plus de tous ces plastiques, quatre bouteilles équipées de traqueurs GPS seront aussi larguées.

Macroplast : photos d’illustation du programme de recherche
Johnny Gasperi, LEESU, UPEC

Le projet Macroplast, financé par le ministère de la Transition écologique, n’existe qu’avec le concours des équipes de Naturaulin, entreprise de réinsertion s’occupant du nettoyage des berges. « On souhaite connaître la proportion de déchets qui se dépose sur les berges et leur comportement dans l’Estuaire. Si les équipes de Naturaulin ramassent 20 plastiques sur les 200 lâchés, cela représente 10 %. Ce qui implique que 90 % sont potentiellement rejetés en mer », synthétise Romain Tramoy, de LEESU.

Et que fait-on de la part de déchets qui ne sont jamais ramassés ? C’est là qu’interviennent les balises placées sur quelques bouteilles. « Les probabilités d’échouage et de ramassage nous permettront de déterminer la quantité de déchets se déversant en mer », poursuit Romain Tramoy. « D’autres lâchers de déchets et de balises GPS seront réalisés dans l’année 2018 pour couvrir différentes conditions hydrologiques », assure Romain Tramoy de la faculté de sciences et technologie de l’Université Paris-Est Créteil.

Voir en ligne : 76 Actu : article du 15 mars 2018