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936.
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- Do suspended particles matter for wastewater-based epidemiology?
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- Gauthier Bernier-Turpin, Régis Moilleron, Chloé Cenik, Fabrice Alliot, Sabrina Guérin-Rechdaoui, Thomas Thiebault
- article
- , In press, 280, pp.123543. ⟨10.1016/j.watres.2025.123543⟩
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- The effect of the mineral matrix during thermal analysis of polymers:Implications for microplastics characterization
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- Clémentine Ricard, François Baudin, Maria-Fernanda Romero-Sarmiento, Nicolas Bouton, Yoann Copard, Lucas Friceau, Victor Lieunard, Wolfgang Ludwig, Sébastien Rohais
- article
- , 2025, pp.107219. ⟨10.1016/j.jaap.2025.107219⟩
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- Plastic debris dataset on the Seine riverbanks: up to 38 000 pre-production plastic pellets reported per square meter
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- Romain Tramoy, Laurent Colasse, Johnny Gasperi, Bruno Tassin
- article
- , 2025, pp.111735. ⟨10.1016/j.dib.2025.111735⟩
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- La persistance des champs d’épandage d’eaux usées de l’agglomération parisienne au cours du second XXe siècle
- auteur
- Etienne Dufour
- article
- , 2025, ⟨10.56698/metropolitiques.2174⟩
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- Stock and vertical distribution of microplastics and tire and road wear particles into the soils of a high-traffic roadside biofiltration swale
- auteur
- Max Beaurepaire, Tiago de Oliveira, Johnny Gasperi, Romain Tramoy, Mohamed Saad, Bruno Tassin, Rachid Dris
- article
- , 2025, 373, pp.126092. ⟨10.1016/j.envpol.2025.126092⟩
Urine, le nouvel or vert ? Actu Environnement du 17 janv. 2017
publié le , mis à jour le

Urine, le nouvel or vert ? Publication dans Actu Environnement.com du 17 janv. 2017 du reportage réalisé par Universcience.TV
Et si notre corps était une véritable machine à produire de l’engrais ? Chaque jour, l’humanité produirait jusqu’à 7 millions de tonnes d’urine. Une substance organique, riche en azote et en phosphore, qui représente un fertilisant efficace pour l’agriculture.
L’urine est déjà utilisée dans certains pays, notamment en Afrique, pour la culture vivrière. Mais une difficulté se pose pour exploiter cette ressource à grande échelle : comment séparer l’urine des autres eaux usées, toutes mélangées lors du raccordement au tout-à-l’égout. Une solution : la séparation à la source grâce à l’installation de toilettes permettant de distinguer le type de déjections. Cette alternative est pour l’instant au stade expérimental et implique de se détacher de l’habitude du raccordement tout-à-l’égout.
Autre contrainte : l’ammoniaque contenue dans l’urine. Pour cela, un laboratoire Suisse a inventé la nitrification. Un procédé de traitement simple qui permet de stabiliser l’urine et de ne conserver que l’azote et le phosphore sous forme concentrée.
Le secteur agricole ne serait pas seul à bénéficier de la valorisation de cette ressource insoupçonnée. Extraire le phosphore de l’urine permettrait de limiter l’exploitation de mines de phosphate dont les gisements sont limités. D’autre part, prélever l’urine pour en faire de l’engrais permettrait de l’exclure du circuit classique de traitement en station d’épuration et ainsi de réduire la quantité de micropolluants rejetés dans la nature.
Voir en ligne : Article d’Actu Environnement.com fu 17 janvier 2017