Laboratoire Eau Environnement et Systèmes Urbains (Leesu)

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--> Url version détaillée , Url version formatée Structure name contains or id is : "409065;155441;135971;102266;212248;578082", Publication type : "('ART')"
917.
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Small-Size Microplastics in Urban Stormwater Runoff are Efficiently Trapped in a Bioretention Cell
auteur
Kelsey Smyth, Shuyao Tan, Tim van Seters, Johnny Gasperi, Rachid Dris, Jennifer Drake, Elodie Passeport
article
, 2024, ⟨10.1021/acsestwater.4c00037⟩
titre
Comprehensive analysis of a widely pharmaceutical, furosemide, and its degradation products in aquatic systems: Occurrence, fate, and ecotoxicity
auteur
Fidji Sandré, Régis Moilleron, Christophe Morin, Laure Garrigue-Antar
article
, 2024, 348, pp.123799. ⟨10.1016/j.envpol.2024.123799⟩
titre
Time-varying microplastic contributions of a large urban and industrial area to river sediments
auteur
E. Dhivert, J. Pruvost, T. Winiarski, Johnny Gasperi, F. Delor-Jestin, Bruno Tassin, B. Mourier
article
, 2024, 347, pp.123702. ⟨10.1016/j.envpol.2024.123702⟩
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Comparative Microplastic Analysis in Urban Waters Using μ-FTIR And Py-GC-MS: A Case Study in Amsterdam
auteur
Feride Öykü Sefiloglu, Cleo Stratmann, Marthinus Brits, Martin J.M. van Velzen, Quinn Groenewoud, A. Dick Vethaak, Rachid Dris, Johnny Gasperi, Marja Lamoree
article
, 2024, pp.124088. ⟨10.1016/j.envpol.2024.124088⟩
titre
COVID lockdown significantly impacted microplastic bulk atmospheric deposition rates
auteur
Max Beaurepaire, Johnny Gasperi, Bruno Tassin, Rachid Dris
article
, 2024, 344, pp.123354. ⟨10.1016/j.envpol.2024.123354⟩

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MacroPLAST cité par Le Monde : 5 aout 2021

by Daniel Thevenot - published on , updated on

La Seine, piège à déchets et «usine» à fragmenter le plastique : article du journal Le Monde du 5 août 2021 sur le programme de recherche MacroPLAST

Dans son édition du quotidien Le Monde datée du 5 août 2021, un article d’Angela Bolis cite les résultats du programme de recherche MacroPLAST (2017-2020) «Évaluation des flux de débris plastiques en Seine et déversés en mer» coordonné par le Leesu.

Titre de l’article du Monde

La Seine, piège à déchets et «usine à microplastiques» - Cotons-Tiges, bouchons, pipettes… le fleuve et son estuaire sont massivement contaminés par des résidus qui y stagnent sur des décennies.

Extraits de l’article mentionnant les travaux de recherche du Leesu

Les déchets plastiques suivent-ils un long fleuve tranquille qui les conduit droit vers la mer ? A cette question, le programme de recherche MacroPLAST, lancé à la demande du ministère de la transition écologique, a récemment permis de répondre par la négative. Lancée en 2017, cette étude a retracé les flux de déchets dans la Seine et son estuaire, en équipant des bouteilles en plastique de GPS, ou en suivant des déchets collectés, marqués puis relargués en Seine. Elle dessine le voyage très erratique de ces objets, fait d’innombrables allers-retours au gré des marées et des crues, de longs échouages et de lentes progressions dans les méandres du fleuve. Ce cours d’eau, loin d’agir comme un robinet coulant directement vers l’océan, est en fait le principal réceptacle de cette pollution plastique.

Cette étude, qui a donné lieu à trois publications depuis 2020 dans la revue Marine Pollution Bulletin, vise à quantifier les flux de déchets transitant dans la Seine et, à l’avenir, évaluer les politiques de réduction à la source des plastiques. Elle a estimé qu’environ 100 à 200 tonnes de déchets plastiques transitent chaque année dans la Seine, potentiellement jusqu’à la mer, auxquelles s’ajoutent 70 à 130 tonnes de plastique collectées sur les berges par des entreprises et associations. «C’est à la fois énorme, et minime par rapport à un bassin versant de 17 millions d’habitants : cela représente une fuite d’environ 10 grammes de plastique par an et par personne», relève Johnny Gasperi, directeur de recherche à l’université Gustave-Eiffel (Champs-sur-Marne).

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Si les rivières et les fleuves sont un vecteur majeur de pollution plastique vers la mer, seule une petite partie des déchets atteindra pourtant cette destination. L’écrasante majorité d’entre eux demeurent piégés en leur sein. Ainsi, sur une cinquantaine de bouteilles équipées de GPS et lâchées dans la Seine pendant deux mois, aucune n’a atteint la Manche. Pour avoir un aperçu de ces parcours à plus long terme, les chercheurs se sont appuyés sur un déchet étonnamment courant : « On a traqué des pipettes de Microlax, un médicament laxatif utilisé depuis quelques décennies. Elles ont l’intérêt de flotter et d’afficher une date de péremption gravée, qui ne s’efface pas. Or on retrouve énormément de Microlax qui datent des années 1970 ou 1980 dans l’estuaire de la Seine », rapporte Romain Tramoy, chercheur à l’École des ponts et à l’université Paris-Est Créteil.

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