OPUR, un observatoire d'hydrologie urbaine en Île-de-France

Thème O2 : Observatoire des micropolluants dans les eaux urbaines

par Administrateur site OPUR - publié le , mis à jour le

Contexte et objectifs

Depuis 1994, la métrologie des contaminants dans le cadre des différentes phases d’OPUR s’est considérablement élargie (HAP, PCB, métaux, alkylphénols, PBDE, parabènes, phtalates, microplastiques, biocides...), à la fois sur les phases dissoutes et particulaires, dans les eaux usées, les eaux pluviales ou les ouvrages de traitement.

Le suivi en continu sur des sites de référence s’est progressivement révélé nécessaire pour cerner l’évolution de la qualité des eaux usées urbaines à différentes échelles de temps et pour mieux identifier l’impact de changements de réglementation ou de pratiques de usagers.

La mise en place d’un tel observatoire des micropolluants dans les eaux urbaines permettra d’atteindre deux objectifs :

  1. réaliser un état zéro de référence sur l’agglomération parisienne
  2. accéder à la variabilité temporelle des concentrations et flux au regard de l’évolution des pratiques et des compositions des produits de consommation

Cet observatoire, unique en France, dépassera le cadre d’une phase du programme OPUR pour s’installer durablement dans le paysage francilien. Le caractère unique de cet observatoire viendra du fait qu’il s’intéresse à la qualité des eaux usées urbaines très en amont du cycle de l’eau alors que, généralement, ce type d’observatoire est plus orienté sur le milieu récepteur.

Les travaux s’organiseront autour de trois parties :

  1. la définition des contours de l’observatoire des micropolluants pour ce qui concerne le type d’observation à développer, le site à privilégier et la fréquence de suivi à adopter
  2. la mise en place, à titre expérimental, d’un dispositif qui préfigurerait l’observatoire futur, notamment sur l’approche choisie, en travaillant sur le hall d’essai de Seine Centre
  3. le suivi de la qualité des dépôts dans les chambres à sable afin de permettre d’accéder à des phénomènes se produisant à des échelles de temps plus longues, d’autant plus longue que la fréquence de maintenance est grande

Contacts

Régis Moilleron : moilleron[at]u-pec.fr
Jérémy Jacob : jeremy.jacob[at]lsce.ipsl.fr

Fiche détaillée du thème