OPUR, un observatoire d'hydrologie urbaine en Île-de-France

Action 11.2 : Calcul de flux de micropolluants dans les eaux pluviales urbaines à l’échelle du bassin versant : évaluation de différents modèles de type "sources et flux"

par Adèle Bressy - publié le , mis à jour le

Chercheurs responsables de l’action : Marie-Christine Gromaire et Ghassan Chebbo

Contexte

Les eaux de ruissellement sont reconnues comme un vecteur important de micropolluants minéraux et organiques dans les rejets urbains. Les flux émis à différentes échelles de temps et d’espace sont difficiles à cerner car très variables en fonction de l’occupation du sol et en fonction des précipitations.

Des outils à la fois simples et fiables d’évaluation de ces flux à l’échelle de la zone d’aménagement ou du bassin versant sont nécessaires pour pouvoir orienter le choix en termes d’aménagement urbain et en termes de gestion des eaux pluviales vers les solutions les plus durables. L’intérêt de cette modélisation est également de pouvoir identifier les sources dominantes et recentrer les efforts de maîtrise de la pollution vers ces « points chauds ». Pour ce type d’évaluation, une modélisation basée sur une description fine des sources de micropolluants peut s’avérer intéressante. On pourra s’appuyer sur des méthodologies de type SFA (Substance Flow Analysis), en les adaptant au cas des eaux de ruissellement.

Objectifs

L’objectif de la recherche est de dresser un état des lieux concernant les modèles de type « sources et flux » utilisés pour caractériser les émissions de micropolluants dans les eaux de ruissellement d’un bassin versant urbain. Il s’agit :

  • d’analyser la pertinence des modèles existants compte tenu de l’état des connaissances sur les processus en jeu, des données disponibles pour caler et valider ces modèles, et de la nature des besoins opérationnels.
  • de proposer une structure de modélisation adaptée à l’état des connaissances et aux besoins
  • de tester et d’évaluer le modèle retenu sur des bassins versants urbains d’occupation du sol différente.

Le modèle proposé permettra de caractériser les émissions dans les eaux de ruissellement à des échelles spatiales inférieures à quelques centaines d’hectares et à des échelles temporelles allant de l’événement pluvial jusqu’à l’année. Il sera en particulier développé et testé pour une sélection de métaux (Pb, Zn et Cu), et de micropolluants organiques (HAP, alkylphénols, bisphénol A), paramètres pour lesquels des données sur les émissions sont disponibles dans le cadre du programme de recherche OPUR.

Partenaire de l’action

LEESU, IGN

Thèse associée à l’action

Fiche détaillée de l’action

Fiche détaillée de l’action 11.2