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Thèmes de recherche

– Cycle des micro-polluants organiques en milieu urbain : l’objectif est de comprendre l’origine et le devenir de certains polluants prioritaires et émergents en réseaux d’assainissement unitaires et séparatifs.
– Graisses en réseau d’assainissement : le projet vise à développer un consortium microbien capable de dégrader les graisses avant leur introduction en réseau d’assainissement en s’appuyant sur des concepts d’écologie microbienne.
– Mycobactéries non tuberculeuses (MNT) : il s’agit ici de développer des techniques d’analyse des MNT adaptées aux milieux urbains afin de pouvoir évaluer le niveau de contamination des eaux urbaines.

Recherches actuelles

Actuellement dans le cadre du projet OPUR, nous avons mis au point une méthodologie originale de suivi de 88 polluants urbains (organiques et métalliques) dite « screening » en réseau d’assainissement. Ce « screening » permet en effet d’évaluer sur un même échantillon, la répartition de ces 88 polluants entre les phases dissoutes et particulaires. Cette information offre l’opportunité de mieux orienter les stratégies de traitement notamment pour les eaux pluviales.

Les travaux conduits autour de la problématique des graisses visent à limiter leur impact en réseaux d’assainissement urbains unitaires. L’objectif principal de ce projet est d’améliorer la performance des procédés de dégradation biologique des graisses avec des systèmes implantés directement chez les restaurateurs ou en réseaux d’assainissement. Pour ce faire, nous avons établi une collection de souches microbiennes isolées en aérobiose à partir des communautés autochtones des séparateurs à graisses régulièrement utilisés dans les restaurants parisiens. Ensuite une sélection parmi cette collection sera effectuée pour assembler une communauté artificielle présentant un niveau optimal de dégradation et capable de se maintenir à long terme.
Pour l’étude des mycobactéries non-tuberculeuses (MNT), pathogènes émergents pour lesquels il n’existe pas de norme, une technique de mise en culture et une méthode de quantification par PCR en temps réel adaptées aux échantillons d’eau de surface et d’eau usée, sont développées dans le cadre de la thèse de N. Radomski. La technique de quantification par PCR en temps réel sera utilisée pour identifier les sources ponctuelles de MNT dans le bassin versant de la Seine et pour étudier l’efficacité d’abattement des MNT par les STEP.

Enseignement actuel

– L’eau en milieux anthropisés : cycle de l’eau en milieu urbain, qualité de l’eau (macro et micropolluants), potabilisation, traitement en station d’épuration, politique de l’eau.
– Hygiène et sécurité en laboratoire : présentation des risques incendie, électrique, chimique, biologique, prévention liée à ces risques et arbre des causes.
– Chimie industrielle : bilan massique, grands procédés industriels (fabrication de l’acide sulfurique, ...), distillation à reflux, extraction solide-liquide.

Parcours professionnel

– 2006 - … : Professeur, Université Paris 12 Val de Marne
– 1997 – 2006 : Maître de Conférences, Université Paris 12 Val de Marne

Responsabilités collectives

• Membre du Comité de direction du Leesu (représentant pour l’Université Paris 12 Val de Marne)
• Responsable du site de Créteil du Leesu
• Co-Animateur du Thème 2 « transfert et flux de polluants aux exutoires des bassins versants » du programme OPUR
• Co-responsbale du champ disciplinaire « Chimie » de la Faculté des Sciences et Technologie de l’Université Paris 12 Val de Marne
• Co-responsable de la spécialité de 2e année « Management de l’Environnement en Collectivités et Entreprises » du Master Sciences et Génie de l’Environnement
• Co-responsable de la spécialité de 2e année « Analyse et Assurance Qualité en Chimie et Biochimie » du Master Chimie Matériaux
• Responsable du Module « Eau » en 1ère année du Master Sciences et Génie de l’Environnement

Production depuis 2008 sur HAL-ENPC, classée par type