Contact : David Ramier, TEAM, Cerema

Contexte

Les politiques actuelles de renaturation des villes engendrent des modifications sur les cycles hydrologique et énergétique en favorisant

l’évapotranspiration

. Il apparaît donc nécessaire de mieux quantifier ce processus pour bien comprendre les bénéfices de cette renaturation sur la gestion des eaux urbaines et le rafraîchissement urbain.

La quantification de l’évapotranspiration en milieu urbain est encore un challenge aussi bien métrologique que numérique, car les surfaces végétalisées sont protéiformes, en lien avec leur typologie (toiture végétalisée, noue, jardin de pluie …), et ont souvent des extensions spatiales réduites, ce qui complique l’utilisation de moyen de mesures classiques telle que les mesures de covariance des turbulences (ou Eddy Covariance).

De plus, ces surfaces présentent généralement une large diversité de végétaux et parfois plusieurs strates, mais les méthodes de mesures « locales » (chambre à transpiration, lysimètre) ne permettent pas de caractériser pleinement cette hétérogénéité. De même, la représentation de l’évapotranspiration dans les modèles numériques utilisés pour simuler les ouvrages de gestion à la source nécessite de disposer de caractéristiques « moyennes » devant être représentatives de l’hétérogénéité du couvert végétal.

Objectifs

1. caractériser l’hétérogénéité de l’évapotranspiration au sein des ouvrages de gestion à la source
2. à partir de mesures à différentes échelles spatiales (feuille, m2, ouvrage), déterminer si les mesures aux échelles les plus fines permettent de comprendre les observations aux échelles supérieures
3. évaluer si des mesures ponctuelles peuvent être mobilisées pour estimer l’évapotranspiration de l’ensemble d’un ouvrage et des caractéristiques moyennes de sa végétation

Résultats attendus et retombées

• des méthodes de mesures de l’évapotranspiration permettant d’estimer l’évapotranspiration réelle d’ouvrage de gestion à la source des eaux pluviales
• une méthode d’agrégation permettant de mieux prendre en compte l’hétérogénéité de la végétation dans les modèles hydrologiques

Description détaillée de l’action