# Infocapi n°13 : janvier 2023 – Une année féconde

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EDITO

Toute l’équipe du programme OCAPI a le plaisir de vous adresser ses meilleurs vœux pour l’année 2023, en souhaitant qu’elle soit féconde en bifurcations écologiques, sanitaires et sociales.

Pour le programme OCAPI, la fin de l’année 2022 a été jalonnée de multiples finalisations de projets de recherche. L’équipe est aussi heureuse de bénéficier du concours de nouveaux collègues.

  • Le projet ANR TANGO et le projet Horizon Europe P2Green financent des travaux sur une approche territorialisée des filières de séparation à la source dans la gestion des urines et matières fécales humaines et les synergies possibles avec la valorisation des biodéchets.
  • Le projet européen CAFE (Action Marie Skłodowska-Curie), porté par Tanguy Fardet qui rejoint l’équipe, vise à produire un outil de modélisation des flux de nutriments urbains pour optimiser leur retour au sol.
  • Une thèse commence dans le cadre du projet KOLOS sur le rôle des démonstrateurs dans le déploiement de la séparation à la source. Florent Brun, qui avait déjà travaillé au sein d’OCAPI dans le cadre du projet Agrocapi nous rejoint à nouveau pour coordonner ce projet.
  • Une étude a été lancée sur le devenir des résidus de médicaments dans l’urine (Méd-UrinAgri, financement C-BASC).
  • Barbara Redlingshofer, de l’UMR SAD-APT, porte désormais le projet POPCORN en étroite collaboration avec l’équipe OCAPI.
  • Enfin Sophia Jolard a rejoint Louise Raguet en tant que stagiaire en design dans le projet ENVILLE.

Cet Infocapi présente aussi l’abondante production du programme ces derniers mois sur nos cinq axes de recherche-action (métabolisme, agricultures, dynamiques sociales, démonstrateurs, santé).

Nous nous réjouissons de voir que la séparation à la source est de plus en plus reprise dans les documents stratégiques. En septembre 2022, c’est le PRACC (Plan de protection, de résistance et d’adaptation de la région Ile-de-France face au changement climatique) qui entérinait le soutien à la séparation à la source. Si les pratiques de séparation à la source sont encore relativement peu encadrées explicitement, les projets déjà réalisés ou en construction montrent que de nombreuses voies réglementaires existent déjà pour la mettre en œuvre. Benoît Schmaltz, maître de conférence en droit, apporte désormais son concours au groupe de travail « Séparation à la source » d’ARCEAU-IF et souligne le fait que la plupart des grands principes du droit de l’environnement favorisent déjà la séparation à la source (principes d’économie circulaire, de sobriété, etc.). Ainsi l’article L110-1 du code de l’environnement indique que « la protection […] de la qualité de l’eau […] s‘inspire […] du principe d’action préventive […], par priorité à la source ». En attendant la note réglementaire à paraître bientôt par le GTT ARCEAU-IF, le programme OCAPI apporte déjà de multiples ressources pour accompagner celles et ceux qui souhaitent répondre à cette injonction réglementaire en s’abstenant, à la source, d’uriner ou déféquer dans l’eau !

Et nous aurons le plaisir de débattre de tous ces enjeux le 21 mars après-midi au Mardi de l’Info, conjointement organisé par l’ASTEE et ARCEAU-IF pour faire le point, 8 ans après le premier mardi de l’info francilien sur la séparation à la source, sur la dynamique qu’a connue ce sujet.

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Crédit image : biowatse (cc) randy weinert